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Agrégé de lettres, professeurFondateur de la section lyonnaise de la ligue des Droits de l'Homme
Adjoint au maire de Lyon en 1904, il est chargé des questions d'enseignement. Dirigeant important du Parti radical, il est élu maire de Lyon en 1905.
En 1912, il entre à la Haute-Assemblée comme sénateur du Rhône et s'inscrit au groupe de la Gauche Démocratique, Radicale et Radicale-Socialiste. Quatre ans plus tard, il devient ministre des Travaux publics, du transport et du ravitaillement.
En 1919, il préside le Parti Radical qui rompt en 1923 avec la majorité du Bloc National et s'associe aux socialistes au sein du Cartel des Gauches. La victoire électorale de cette coalition en 1924 conduit Herriot à la présidence du Conseil.
Devenu président de la Chambre en 1925, il est ministre de l'Instruction publique dans le cabinet d'Union nationale de Raymond Poincaré de 1926 à 1928.
En 1931, il reprend la présidence du Parti Radical qu'il avait du abandonner en 1926. Un an plus tard, il devient président du Conseil mais se fait renverser à la fin de l'année sur la question des versements des dettes de guerre de la France envers les Etats-Unis.
En 1934, Herriot accepte de siéger comme ministre d'Etat aussi bien dans le cabinet constitué par Pierre-Etienne Flandrin de 1934 à 1935 que dans le gouvernement Pierre Laval de 1934 à 1935.
Il démissionne de la présidence du Parti radical en 1935 et est élu à la présidence de la Chambre en juin 1936.
Le 10 juillet 1940, il s'abstient volontairement lors du vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
Il retrouve sous la IVème République la présidence du Parti radical, la mairie de Lyon, puis à partir de 1947 la présidence de l'Assemblée nationale.